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Choix de photos du voyage de Novembre/Décembre de Roland Girod dans l'ordre chronologique.
Pas de légendes, ni d'explications dans un premier temps.
Cliquez sur les vignettes pour télécharger, visionner et récupérer l'image originale. Et patience!
Pas de légendes, ni d'explications dans un premier temps.
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Tableau n°1 de 30 vignettes
Tableau 2 de 30 vignettes
Tableau n°3 de 30 vignettes
Tableau n°4 de 21 vignettes
et dernier tableau pour ce qui concerne les photos de R.Girod
Témoignage
et impressions du voyage en Haïti
du Dr Sophie Conord en nov-déc 2011
Il y a maintenant un peu plus d'un an qu'une de mes relations m'a présenté Marie-Noëlle et Pierre Batard de l'association Haïti-Ecoles. Je les ai rencontrés la première fois à Divonne où ils vendaient des objets d'art haïtien pour le marché de Noël. Ce qui m'a frappé, c'est leur dynamisme, leur enthousiasme.
Ils m'ont ensuite présenté Michel Buzzoni, vice président de l'association «Les Amis d'Haïti» lors d'une exposition-vente de peinture/sculpture haïtienne organisée chaque année à la Saline Royale d'Arc et Senans. Michel m'a conseillé de lire «Le gouverneur de la rosée» de Jacques Roumain, un ouvrage poétique qui m'a émue, et je suis tombée sous le charme.
C'est ainsi que que j'ai demandé à Michel, Roland et Pierre s'ils acceptaient que je les accompagne lors de leur voyage de novembre 2011.
Plutôt que de faire un récit naratif, je vous livre ici quelques unes de mes impressions concernant ce voyage très riche en rencontres authentiques et touchantes.
Arrivée de nuit à Port au Prince. Sortie de l'aéroport, des 4X4 dans tous les sens, dans la poussière, et Michel qui nous attendait, introuvable pendant dix bonnes minutes..... Quelques instants de «flottement»!
Le lendemain, au grand jour, sous la lumière éclatante, le Palais Présidentiel fait triste mine. A proximité, le Champ de Mars ressemble encore à un immense camp de réfugiés et il en est ainsi de toute la ville «basse». Les décombres ont presqu'entièrement disparu, mais rien n'est reconstruit.
Par contre, la plupart des bâtiments du haut de la ville, habitations des haïtiens privilégiés, ont été épargnées. Les riches en haut dans leurs maisons «en dur», les autres en bas dans les tentes.....
Circuler à Port au Prince nécessite la vigilance d'un pilote de formule 1 ; pas de signalisation, des 4x4 dans tous les sens, des «tap-tap» surchargés de colis et de passagers qui s'arrêtent n'importe où, et des gendarmes qui ne peuvent pas faire grand chose face à cette totale anarchie. Résultat : des heures pour faire quelques kilomètres.
Au bord des routes, tout le monde essaie de vendre quelque chose, des denrées alimentaires, mais aussi des pièces de rechange pour tout et n'importe quoi, des vêtements d'on ne sait plus combien de main, ou de contrefaçon, des bidons d'essence volés.... Vendre ce que l'on peut pour gagner quelques gourdes (monnaie locale).
Et puis les files d'attente devant les guichets des agences de la Western Union pour récupérer l'argent envoyé par un parent qui a eu la chance d'émigrer vers les Etats Unis ou ailleurs.
Direction Le Cap Haïtien, une ville du Nord du pays. 180Km de route ouverte par les français et dont l'état actuel est difficilement descriptible : les nids de poules sont devenus des trous gigantesques, les pneus ont du mal à résister.
Nous traversons des paysages splendides. La perle des Antilles est belle et magnifique. Ici, tout est susceptible de pousser. La nature pourrait offrir tant de choses alors que le pays importe des tonnes de nourriture ; presque tous les biscuits viennent d'Inde! Le riz des Etats Unis....
Au Cap, nous sommes reçus dans la famile de Marlène, une jeune femme qui a fait ses études d'infirmière grâce au fond d'aide des «Amis d'Haïti». La maison est sommaire (25 m²), le sol en terre battue et les murs en parpaings. Pas d'eau courante et l'électricité capricieuse. Un lit à une place pour le bébé. Les autres occupants dorment sur des paillasses. L'oncle répare des parapluies ; la mère de Marlène est marchande ambulante de fruits d'arbre à pain ; La maison héberge également le frère et la soeur de Marlène, sa cousine et son bébé de quelques mois.
D'une manière générale, malgré les conditions de vie difficiles, un certain optimisme semble prévaloir. Les gens prennent soin de leur apparence ; les petites filles sont bien habillées avec des chouchous plein les cheveux ; le joie de vivre est bien présente.
Vivre en Haïti, c'est participer à un gigantesque système D, les organisations humanitaires et les institutions religieuses se substituant à l'Etat défaillant.
du Dr Sophie Conord en nov-déc 2011
Il y a maintenant un peu plus d'un an qu'une de mes relations m'a présenté Marie-Noëlle et Pierre Batard de l'association Haïti-Ecoles. Je les ai rencontrés la première fois à Divonne où ils vendaient des objets d'art haïtien pour le marché de Noël. Ce qui m'a frappé, c'est leur dynamisme, leur enthousiasme.
Ils m'ont ensuite présenté Michel Buzzoni, vice président de l'association «Les Amis d'Haïti» lors d'une exposition-vente de peinture/sculpture haïtienne organisée chaque année à la Saline Royale d'Arc et Senans. Michel m'a conseillé de lire «Le gouverneur de la rosée» de Jacques Roumain, un ouvrage poétique qui m'a émue, et je suis tombée sous le charme.
C'est ainsi que que j'ai demandé à Michel, Roland et Pierre s'ils acceptaient que je les accompagne lors de leur voyage de novembre 2011.
Plutôt que de faire un récit naratif, je vous livre ici quelques unes de mes impressions concernant ce voyage très riche en rencontres authentiques et touchantes.
Arrivée de nuit à Port au Prince. Sortie de l'aéroport, des 4X4 dans tous les sens, dans la poussière, et Michel qui nous attendait, introuvable pendant dix bonnes minutes..... Quelques instants de «flottement»!
Le lendemain, au grand jour, sous la lumière éclatante, le Palais Présidentiel fait triste mine. A proximité, le Champ de Mars ressemble encore à un immense camp de réfugiés et il en est ainsi de toute la ville «basse». Les décombres ont presqu'entièrement disparu, mais rien n'est reconstruit.
Par contre, la plupart des bâtiments du haut de la ville, habitations des haïtiens privilégiés, ont été épargnées. Les riches en haut dans leurs maisons «en dur», les autres en bas dans les tentes.....
Circuler à Port au Prince nécessite la vigilance d'un pilote de formule 1 ; pas de signalisation, des 4x4 dans tous les sens, des «tap-tap» surchargés de colis et de passagers qui s'arrêtent n'importe où, et des gendarmes qui ne peuvent pas faire grand chose face à cette totale anarchie. Résultat : des heures pour faire quelques kilomètres.
Au bord des routes, tout le monde essaie de vendre quelque chose, des denrées alimentaires, mais aussi des pièces de rechange pour tout et n'importe quoi, des vêtements d'on ne sait plus combien de main, ou de contrefaçon, des bidons d'essence volés.... Vendre ce que l'on peut pour gagner quelques gourdes (monnaie locale).
Et puis les files d'attente devant les guichets des agences de la Western Union pour récupérer l'argent envoyé par un parent qui a eu la chance d'émigrer vers les Etats Unis ou ailleurs.
Direction Le Cap Haïtien, une ville du Nord du pays. 180Km de route ouverte par les français et dont l'état actuel est difficilement descriptible : les nids de poules sont devenus des trous gigantesques, les pneus ont du mal à résister.
Nous traversons des paysages splendides. La perle des Antilles est belle et magnifique. Ici, tout est susceptible de pousser. La nature pourrait offrir tant de choses alors que le pays importe des tonnes de nourriture ; presque tous les biscuits viennent d'Inde! Le riz des Etats Unis....
Au Cap, nous sommes reçus dans la famile de Marlène, une jeune femme qui a fait ses études d'infirmière grâce au fond d'aide des «Amis d'Haïti». La maison est sommaire (25 m²), le sol en terre battue et les murs en parpaings. Pas d'eau courante et l'électricité capricieuse. Un lit à une place pour le bébé. Les autres occupants dorment sur des paillasses. L'oncle répare des parapluies ; la mère de Marlène est marchande ambulante de fruits d'arbre à pain ; La maison héberge également le frère et la soeur de Marlène, sa cousine et son bébé de quelques mois.
D'une manière générale, malgré les conditions de vie difficiles, un certain optimisme semble prévaloir. Les gens prennent soin de leur apparence ; les petites filles sont bien habillées avec des chouchous plein les cheveux ; le joie de vivre est bien présente.
Vivre en Haïti, c'est participer à un gigantesque système D, les organisations humanitaires et les institutions religieuses se substituant à l'Etat défaillant.
Et aussi des photos de ce même voyage de novembre/décembre
et réalisées par Sophie et Pierre.
et réalisées par Sophie et Pierre.
TABLEAU n°5 de 30 vignettes
TABLEAU n°6 de 30 vignettes
TABLEAU (et dernier) n°7 de 30 vignettes