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LES INFOS DES AMIS D’HAITI Numéro 21 de Janvier 2011
LE MOT DU PRESIDENT ROLAND GIROD
Il y a un an, la capitale d'Haïti Port-au-Prince, ainsi que les villes de Leogane, Petit-Goave et Jacmel subissaient un séisme dévastateur.
Qu’en est il aujourd'hui de la situation?
C'est un peu ce que les différents témoignages de ce bulletin vont essayer de vous faire connaître.
Beaucoup d'entre vous souhaitent savoir comment ont été utilisés leurs dons adressés après le séisme, surtout quand la majorité des médias nous disent que la reconstruction n'existe pas. Il faut rappeler que les dégâts sont tellement immenses, qu'il faudra des décennies pour reconstruire.
Mais il faut d'abord déblayer, établir des plans, refaire le cadastre.
En Haïti il faut avant tout reconstruire le tissu social, culturel et intellectuel qui ne s'est pas déchiré le 12 janvier 2010,mais qui était en lambeaux depuis des décennies.
Dans le domaine économique c'est identique : il y a trente ans Haïti importait seulement 19% de sa nourriture et exportait du riz et du café. Aujourd'hui le riz américain se vend 3,80 dollars alors que le riz haïtien se vend 5,12 dollars ... Aujourd'hui c'est 60 % des denrées alimentaires qui sont importées !
Devant un Etat défaillant ce sont les ONG plus puissantes que l'Etat qui engagent la construction de maisons bois provisoires, qui assurent l'aide alimentaire, l'éducation, et la santé des populations.
Le seul bâtiment public reconstruit (le marché en fer) l'a été en une année par un particulier, le pdg d'une grande société de téléphonie mondiale dont le siège est en Haïti.
Notre association participe selon ses moyens, pour une part infime à l'aide aux populations.
Je voudrais redire ici UN GRAND MERCI à tous les donateurs qui nous ont fait confiance : c'est grâce à votre générosité et votre solidarité que nous sommes encouragé à poursuivre nos actions, et que vous faites renaître l'ESPOIR des populations victimes des catastrophes.
Pour ceux qui souhaiteraient plus d'infos sur la situation en Haïti, je vous invite à consulter un document très intéressant « Le courrier de l'UNESCO » de septembre 2010, que vous pouvez trouver sur le site : www.unesco.org/courier
L’ANNEE 2010 A ETE TRES RICHE EN MANIFESTATIONS DE SOLIDARITE AVEC HAÏTI
En 2010 nous avons eu de nombreuses activités tant en interventions auprès d'écoles que d'associations et de collectivités, suite au séisme … Et plusieurs expositions qui ont obtenu, comme à l'habitude, un beau succès.
Ecoles et collèges : Saint Just à Arbois, Jeanne d'Arc à Saint Claude et Champagnole, Ledoux à Dole, Lycée Francois-Xavier à Besançon, Maîtrise à Saint Claude, Jeanne d'Arc à Morteau, Rantechaux (aumônerie), Cirey (aumônerie), Frasne (aumônerie), Morbier (cathé).
Collectivités, associations, paroisses : Saint Amour, Vevy, Rainans, Rioz, Champagnole, Audincourt, Maîche, Etival, ADAMA, Audincourt, Pontarlier, Rainans, Morbier (soupe de carême), Bois d'Amont (bol de riz), Le Deschaux, Saint Claude (bol de riz), Dole, Besançon, Vesoul et Andelot en Montagne.
Expositions : Les Rousses, Pontarlier, Le Deschaux, Besancon, Lons Le Saunier, Lyon, La Saline d’Arc et Senans, Frasne, Arbois, Vesoul, Héricourt.
Marchés de Noël : Lons le Saunier et Besançon.
Radios : émissions – interviews sur RCF Jura et RCF Besançon.
Merci aux initiateurs de ces diverses manifestations, et aux nombreuses personnes qui sont venues y affirmer leur solidarité avec Haïti par leur présence, leurs achats et souvent leurs dons ! …
IMPRESSIONS DE VOYAGE de
Evelyne Bulle, professeur au lycée Toussaint Louverture de Pontarlier et de son mari Daniel, à l’automne 2010
Le projet d’aller en Haïti a débuté en 2003, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Toussaint Louverture. L’implication de notre lycée, dans la commémoration, nous a permis d’entrer en relation avec l’association « Les Amis d’Haïti ». Grâce à eux, nous avons pu tisser des liens avec Haïti. Depuis 2 ans1/2, avec mes collègues de la section Carrières Sanitaires et Sociales, nous parrainons une petite fille de 10 ans, qui s’appelle Marie-Style et qui est scolarisée à l’école Alexandre Dumas de Port au Prince. Petit à petit le projet se finalise. Mon mari m’accompagne dans mon voyage.
Nous sommes arrivés de nuit. Michel et Roland nous attendaient à l’aéroport. Malgré la fatigue du voyage, nous avons tout de suite été immergés dans la réalité de la vie haïtienne ; la foule qui grouille, des quartiers entiers démolis, des routes très endommagées, et des embouteillages permanents.
Le lendemain matin, nous sommes partis de bonne heure pour un périple dans la région de Port au Prince. Le long du voyage, nous avons pu voir l’ampleur des dégâts du séisme du 12 janvier 2010 ; 300 000 morts ; 1.5 millions de sans abris. La ville reste encombrée de gravas, des quartiers entiers sont dévastés et, de temps en temps, une maison qui tient on ne sait comment. Des villages de tentes à perte de vue, et une foule qui erre dans les rues. La reconstruction ne semble pas avoir commencé, juste quelques bâtiments ont été démolis. Pourtant la vie a repris. Bien sûr, les haïtiens n’ont pas le choix, il leur faut travailler pour pouvoir manger chaque jour. Beaucoup de petits boulots se font dans la rue, à même le sol.
Les gens que nous rencontrons sont souriants et très disponibles. Nous avons été très émus par les enfants qui venaient au devant de nous pour nous serrer la main, nous embrasser ou tout simplement nous sourire. Malgré la joie de tous ces gens, personne n’a oublié le tremblement de terre et les blessures de l’âme sont profondes.
La campagne présidentielle (à grand frais) est omniprésente et contraste avec la pauvreté des haïtiens. D’ailleurs les personnes que nous questionnons à ce sujet, sont désabusées et ne croient plus en la politique du pays « cela ne pourrait être pire que maintenant » nous disent-ils. Ils sont conscients de la corruption qui règne au sein du gouvernement.
Nous avons visité des écoles, où des enfants sont parrainés par l’intermédiaire de l’association. Des bâtiments légers ont remplacé les structures détruites par le tremblement de terre. Un réel travail se fait dans ses établissements, on entend les enfants répéter le cours sur la prévention du choléra. Il règne une grande discipline et beaucoup de respect. Nous avons distribué du matériel paramédical et des peluches au centre de nutrition. Ce centre se situe à Cité soleil et est tenu par les filles de la charité de St Vincent de Paul. Sœur Dulcina nous accueille et nous fait visiter le centre, visite qui nous a particulièrement bouleversés. Les enfants en danger, sont repérés dans le bidonville, puis ils sont accueillis dans le centre avec leur maman. Là, ils sont pris en charge par une équipe de médecins, nutritionnistes et d’infirmières. 150 enfants sont pris en charge. Pendant ce temps, les mamans suivent une formation qui leur permettra de s’occuper de leurs enfants. 500 consultations sont aussi assurées chaque jour. Un centre d’artisanat est annexé ; là, les mamans réalisent des cartes de vœux avec des feuilles de bananier, des poupées, mais aussi des nappes, des serviettes brodées. Michel et Roland ont acheté divers produits qu’ils vendront lors de leurs expositions.
La visite de l’école de Sœur Jeanne, à St Michel des Nippes, nous a aussi impressionnés. Le dynamisme de Sœur Jeanne est formidable. Nous avons distribué quelques livres et jouets. Sœur Jeanne, a le projet de mettre en place une bibliothèque. Le local est disponible, il manque le mobilier et les livres. Je m’engage à voir ce qui pourrait être fait pour que ce projet soit opérationnel.
La rencontre avec Marie-Style à l’école Alexandre Dumas, reste un moment inoubliable. J’avais tellement attendu ce moment, que je ne savais plus quoi dire, comment exprimer ma joie et comment expliquer que je représentais une équipe et des élèves. Nous avons distribué plus de 70 trousses garnies de crayons, stylos, gommes… trousses réalisées par les élèves du lycée.
J’ai aussi rencontré l’équipe du Lycée Toussaint Louverture de Port au Prince.
Elle était en préparation de la rentrée, pour le 4 novembre. Depuis le tremblement de terre, les lycéens n’avaient pas repris les cours. J’espérais pouvoir mettre en place un échange, par l’intermédiaire d’un journal trimestriel, mais les moyens de communication restent précaires voir inexistants. Le directeur attend beaucoup, et pour nous cela reste difficile. J’ai tout de même pu discuter avec certains professeurs, et l’échange était positif.
Le bilan général du voyage, nous laisse perplexe. Où est l’argent promis? Que font les ONG ? L’aide internationale était considérable, mais l’absence de politique d’urbanisation, le manque de coordination, l’absence d’un leader, freinent la reconstruction. Quelques projets ont été mis en place, des maisonnettes en bois ou en dur ont été construites. Mais à l’échelle du travail qui reste à faire ces projets paraissent dérisoires. Bien sûr les ONG ont pallié aux besoins d’urgence, soins médicaux, distribution de l’eau et mise à disposition de latrines et de douches. Mais les projets durables sont rares. Et, de plus, les pluies tropicales, les cyclones et le choléra n’arrangent pas les choses. Heureusement de nombreuses associations comme les « Amis d’Haïti »œuvrent sur place et font beaucoup de choses concrètes, visibles.
La reconstruction d’Haïti passera par les Haïtiens eux-mêmes, il y a un réel potentiel culturel, artistique et surtout la volonté d’avancer reste entière. Ils croient encore en l’avenir. Les gens travaillent, mais, avec le peu d’outils qu’ils ont, le rendement est faible. Bien sûr, comme partout, ils y a des personnes qui attendent de recevoir. J’ai tout de même l’espoir que ce pays se relève un jour, je l’espère très fort.
Ce voyage était pour nous, plus une découverte du pays, une découverte de la situation actuelle, mais déjà nous pensons retourner et cette fois ci, avec des projets plus concrets.
COMPTE-RENDU DU VOYAGE du Président Roland GIROD, du 10 au 27 Octobre 2010
Arrivée de nuit à l'aéroport, c'est un véritable choc en traversant la capitale à la seule lumière des phares de la voiture, de voir tous ces bâtiments détruits, et pour partie déblayés au centre-ville. Les jours suivants, je découvrirai des quartiers entiers encore sous les décombres, une impression de bombardement, le plus impressionnant est de voir ces milliers de tentes qui abritent plus d'un million de personnes dans des conditions dégradantes et malsaines. Violentes pluies nocturnes accentuant encore cette désolation avec les rues du bas de la ville remplies d'eau et de boue chaque matin. Dix mois après le séisme on peut constater l'incapacité du gouvernement à faire face au séisme qui a frappé le pays. Quoi qu'il en soit, le peuple ne baisse pas les bras, sa débrouillardise est fascinante en même temps qu'elle est tragique, car elle manifeste la conscience profonde des gens de ne pouvoir compter que sur eux même et non sur l'état. Ils peuvent aussi compter sur les nombreuses associations humanitaires qui font un travail remarquable malgré le manque de coordination et de directives.
Avec Michel, nous avons pu nous rendre dans les différentes structures que l'association soutient et apporter des aides financières grâce aux dons que les généreux donateurs nous ont adressés après le séisme.
École St Roch
Le bâtiment a subi d'importants dégâts. Le devis de remise en état s'élevant à 70.000 Euros, le choix fait par le père Cabioch a été de construire 4 bâtiments plus légers et moins coûteux, dont deux sont opérationnels depuis début janvier. Notre association a participé pour 750 dollars US, mais a surtout apporté une aide importante de 5.000 $ pour la cantine. Nous avions déjà remis 19.000 dollars en mars pour la démolition et la construction de bâtiments provisoires. A signaler une augmentation du nombre d'élèves des deux écoles: Mahodou et St Roch où l'effectif passe à 600 élèves : le coût modique demandé pour la cantine n'est certainement pas étranger à cela.
Centre de nutrition et école Cité soleil
1.300 dollars ont été remis en mars, et 1.000 $ en octobre pour aider le centre de nutrition et payer le loyer de plusieurs mamans et leur permettre d'ouvrir un petit commerce, ainsi que le parrainage de plusieurs enfants à l'école.
Centre St Joseph des Gonaives
3.000 dollars ont été remis en mars et 6.500 $ en octobre pour aider la cantine et aider à la construction de nouveaux bâtiments suite aux inondations de 2008.
Centre FOMAPI St Michel
500 dollars ont été remis en mars pour l'accueil de 52 enfants déplacés de la capitale ; en octobre ce sont 2.200 $ qui sont remis pour parrainages, aide à la cantine et achat d'un ordinateur.
Orphelinat Notre Dame de la Nativité
3.000 dollars étaient remis en mars pour aider à la nourriture des enfants qui ont survécu au séisme.
Marchand Dessaline
2.000 dollars remis à l'école Ste Claire en mars pour aider 117 enfants déplacés de la capitale.
Croix-des-Bouquets
Avec Joël Sénat, nous soutenons le projet d'électrification d'une zone concernant 600 habitants (association locale de CAGNIERES). Notre participation est de 3.200 $ ; Joël ayant fait des actions, apporte le même montant. Ce projet est soutenu par la mairie qui règlera le transformateur. Nous avons également fait l'achat d'un four solaire et 1 poêle fermé à l'organisme Inti-Sud Soleil et permis à Joël de faire un stage de formation à l'utilisation et la construction de fours pour un coût de 645 €; ce qui lui a permis d’organiser la construction de 4 fours solaires sur place, lors de son dernier séjour de décembre en Haïti.
Le 27 décembre une inauguration des fours était organisée en présence des habitants de la zone.
16 500 dollars ont aussi été remis à des familles pour une aide d'urgence et la reconstruction de leur maison.
Au total, ce sont 30 000 dollars US qui ont permis d'assurer des salaires d'enseignants, des cantines et des parrainages.
Pour mémoire, 1 euro = 1.3 dollar US
Nous avons aussi procédé lors de nos voyages à de nombreux achats d'oeuvres d'art et d'artisanat afin de se réapprovisionner pour les expositions : au total plus de 47.000 € d’achats en 2010.
Vous trouverez tous les détails du bilan financier de la trésorière Yvonne Buzzoni, présenté à notre assemblée générale du 29 janvier 2011 à Champagnole, sur notre nouveau site internet.
« Je reviens d’un séjour de huit semaines en Haïti du 21 septembre au 18 novembre 2010…
Franchement je suis vraiment écoeuré et je ne sais que dire sur tout ce que j’ai vu…
Ou plutôt je vous recommande l’article de Christophe Wargny dans le monde diplomatique de janvier 2011. Il décrit beaucoup mieux que je ne saurais le faire la situation du pays en ce début d’année … Il parle de la mauvaise volonté des Etats à tenir les promesses d’aide à la reconstruction après le séisme. Je ne peux cependant m’empêcher de parler de l’engagement de la France pour la construction du tronçon de route Hinche/St Raphaël (45 km pour un montant de 38,5 millions d’euros) engagement pris il y a quatre ans. La coopération Française annonce la fin des travaux chaque année depuis 2009, ensuite 2010, et l’an passé pour 2011 … J’ai emprunté cette portion de route en Novembre dernier, croyant trouver le chantier ouvert. De travaux : aucuns ; et rien qui laisse à penser que ce chantier soit entrepris prochainement ! Alors pour ce qui est des promesses suite au séisme… » Michel Buzzoni
NOS JOIES … NOS PEINES
Nos joies
Antoine arrivé d'Haiti le 22/12/10 dans la famille Foliot à Dole
Enzo arrivé d'Haiti le 24/12/10 chez Sandrine Voinet à Damparis
Leonor petite fille de Mireille Nicolas
Aline petite fille de Brigitte Roy
Nous adressons beaucoup de bonheur aux heureux parents et aux enfants
Nos peines
Marie Bourny au Pasquier, maman d'Yvonne
Michèle Jeambrun à Dole
Claire SHUM-KUEN maman d'Eva, et Huguette JULIE sa soeur à La Réunion
Nous assurons les familles de toute notre sympathie
Quelques livres sur Haïti après le séisme
* TOUT BOUGE AUTOUR DE MOI de Dany Laferrière éditions Grasset
* HAITI KENBE LA ! de Rodney St Eloi éditions Michel Lafond
* SAISONS SAUVAGES de Ketty Mars éditions Sauvage
* Un livre de Mireille Nicolas membre de notre association:'' DANSER AVEC LA VIE'' sur la vie et les actions de Frère Armand Franklin qui réalise en Haïti des programmes de développement viables, fondés sur des ressources économiques et humaines locales.
Éditions Nestor, et disponible à l'association
PROCHAINES EXPOS
LES ROUSSES du 26 février au 4 mars : Expo salle G.LOYE / PONTARLIER le 7 mai : Festival « sans chaînes »
ARC ET SENANS du 18 juillet au 22 août : Expo à la Saline Royale. Deux artistes haïtiens sont invités en résidence durant l'exposition : Un boss métal - Fontenel Aristide - et un peintre sur divers supports - Deavens Joseph.
LONS LE SAUNIER le 3 décembre : Marché de Noël au Puits salé
BREF COMPTE-RENDU DE L’AG DU 29 JANVIER 2011 à CHAMPAGNOLE
L’Assemblée Générale des Amis d’Haïti s’est tenue le samedi 29 janvier après-midi à Champagnole.
Une quarantaine de membres et sympathisants y ont assisté.
25 pouvoirs avaient aussi été retournés par des membres de l’association ne pouvant se rendre disponibles ce jour-là.
Nous avons également eu le plaisir d’accueillir à cette réunion plusieurs élus de communes qui nous ont fait des dons en 2010 suite au séisme : M. Clément PERNOT, Maire de Champagnole et Conseiller général, M. Michel BOURGEOIS Maire d’Entre deux Monts, Mme Magali THEVENIN, et M. Jacques BAUDOT, adjoints au Maire d’Andelot en Montagne, et M. Jean-Marie PRIN, adloint au Maire de Chapois.
Cette assemblée générale a permis de dresser le bilan des très nombreuses animations réalisées en 2010, de relater les récents voyages en Haïti (avec projections de photos, souvent très émouvantes …), et de détailler (avec présentation des comptes complets) l’utilisation des dons reçus après le séisme.
Une démonstration d’un cuiseur à bois très économe (foyer fermé) et d’un four solaire a pu être faite, sous un beau soleil d’hiver, en présence de M. Roger GROS de Pannessières, représentant de l’association Bolivia Inti- Sud Soleil qui travaille à la diffusion de ces techniques de cuisson en Afrique et Amérique du sud. Joël Sénat a commencé à diffuser ces savoirs-faire à son village de Croix des Bouquets lors de son récent séjour en Haïti (voir article intérieur au bulletin). Merci à la famille MAITRE du Deschaux qui a préparé et offert des crêpes cuites sur le réchaud en démonstration à l’issue de l’assemblée générale (une cinquantaine de crêpes cuites avec 3 bûchettes de bois ! …).
Un Souhait pour Haïti (Joël Sénat)
Une chance pour Haïti
Une chance pour Haïti
Que le soleil brille
Pour apporter le bonheur
Je me demande pourquoi
Tant de soucis
Tant de malheur
Tant de tristesse.
Si vraiment un Dieu existe
Il dira un mot peut-être
Pour un changement sans souffrance
Pour tout un peuple dans l'agonie.
Que Dieu dise un mot (X3)
Si c'est Dieu QUI veut ça
Il faut l'empêcher
Et lui demander pourquoi.
Si c'est l'homme qui veut ça,
Il faut l'empêcher
Et lui demander pourquoi.
Si ce n'est personne qui veut ça,
Il faut ressaisir le temps.
S'ils n'ont pas d'idée,
Il faut faire une action de grâce
Pour changer les choses
Que Dieu dise un mot (X3)
Pour que Dieu dise un mot.
Il faut que chaque haïtien- de souche ou pas
Plante un arbre- qui porte son nom -en Haïti
Avoir une bonne volonté- pour mettre la propreté
Dans le pays- Où j'ai grandi.
Pour changer l'aspect -de chacun de nous.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Pour prendre en main l'instruction et l'éducation
De nos enfants pour l'avenir.
Pour avoir le courage de travailler,
Et prendre le destin en main.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Déjà Dieu lui-même nous dit,
Aide-toi le ciel t'aidera.
Donc, Dieu n'y est pour rien.
Il faut se poser la question.
Comment je vais faire demain.
Pour manger, pour boire et m'habiller.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Pour la vie quotidienne de tout un peuple.
Je me demande comment vivre dignement.
Il ne faut pas se mettre toujours à genoux.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Mal présenté, mal éduqué mal instruit,
Sans espoir, sans avenir incompétent,
Incomplet- QUI veut dire- sans respect.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
IMPORTANT …… MISE A JOUR DE NOS FICHIERS D’ADHERENTS ET SYMPATHISANTS !
Chers amis d’Haïti,
Nous avons le plaisir de vous adresser notre dernier bulletin de l’association, qui témoigne des actions menées en France en solidarité avec les peuples Haïtien, des dons reçus, et de leur utilisation en Haïti.
Vous avez vous-même fait un don récemment …
Ou vous êtes membre adhérent des Amis d’Haïti …
Ou encore vous parrainez un enfant par l'intermédiaire des Amis d’Haïti …
Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir compléter le coupon ci-dessous et de nous le retourner, pour mise à jour de nos fichiers de membres et sympathisants ?
Coupon à retourner
Par mail : [email protected]
Ou par courrier à Yvonne Buzzoni, 77 route de la gare, 39300 Vers en montagne
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Vous souhaitez adhérer en 2011 : oui non
Si oui, la cotisation 2011 de 20 € est à adresser par chèque avec ce coupon à Yvonne Buzzoni, notre trésorière.
Par souci d’économie, nous vous proposons de vous adresser les prochains bulletins et informations sur les activités de l’association par mail :
Vous êtes d’accord
Vous préférez recevoir une version papier (réservé aux adhérents)
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LE MOT DU PRESIDENT ROLAND GIROD
Il y a un an, la capitale d'Haïti Port-au-Prince, ainsi que les villes de Leogane, Petit-Goave et Jacmel subissaient un séisme dévastateur.
Qu’en est il aujourd'hui de la situation?
C'est un peu ce que les différents témoignages de ce bulletin vont essayer de vous faire connaître.
Beaucoup d'entre vous souhaitent savoir comment ont été utilisés leurs dons adressés après le séisme, surtout quand la majorité des médias nous disent que la reconstruction n'existe pas. Il faut rappeler que les dégâts sont tellement immenses, qu'il faudra des décennies pour reconstruire.
Mais il faut d'abord déblayer, établir des plans, refaire le cadastre.
En Haïti il faut avant tout reconstruire le tissu social, culturel et intellectuel qui ne s'est pas déchiré le 12 janvier 2010,mais qui était en lambeaux depuis des décennies.
Dans le domaine économique c'est identique : il y a trente ans Haïti importait seulement 19% de sa nourriture et exportait du riz et du café. Aujourd'hui le riz américain se vend 3,80 dollars alors que le riz haïtien se vend 5,12 dollars ... Aujourd'hui c'est 60 % des denrées alimentaires qui sont importées !
Devant un Etat défaillant ce sont les ONG plus puissantes que l'Etat qui engagent la construction de maisons bois provisoires, qui assurent l'aide alimentaire, l'éducation, et la santé des populations.
Le seul bâtiment public reconstruit (le marché en fer) l'a été en une année par un particulier, le pdg d'une grande société de téléphonie mondiale dont le siège est en Haïti.
Notre association participe selon ses moyens, pour une part infime à l'aide aux populations.
Je voudrais redire ici UN GRAND MERCI à tous les donateurs qui nous ont fait confiance : c'est grâce à votre générosité et votre solidarité que nous sommes encouragé à poursuivre nos actions, et que vous faites renaître l'ESPOIR des populations victimes des catastrophes.
Pour ceux qui souhaiteraient plus d'infos sur la situation en Haïti, je vous invite à consulter un document très intéressant « Le courrier de l'UNESCO » de septembre 2010, que vous pouvez trouver sur le site : www.unesco.org/courier
L’ANNEE 2010 A ETE TRES RICHE EN MANIFESTATIONS DE SOLIDARITE AVEC HAÏTI
En 2010 nous avons eu de nombreuses activités tant en interventions auprès d'écoles que d'associations et de collectivités, suite au séisme … Et plusieurs expositions qui ont obtenu, comme à l'habitude, un beau succès.
Ecoles et collèges : Saint Just à Arbois, Jeanne d'Arc à Saint Claude et Champagnole, Ledoux à Dole, Lycée Francois-Xavier à Besançon, Maîtrise à Saint Claude, Jeanne d'Arc à Morteau, Rantechaux (aumônerie), Cirey (aumônerie), Frasne (aumônerie), Morbier (cathé).
Collectivités, associations, paroisses : Saint Amour, Vevy, Rainans, Rioz, Champagnole, Audincourt, Maîche, Etival, ADAMA, Audincourt, Pontarlier, Rainans, Morbier (soupe de carême), Bois d'Amont (bol de riz), Le Deschaux, Saint Claude (bol de riz), Dole, Besançon, Vesoul et Andelot en Montagne.
Expositions : Les Rousses, Pontarlier, Le Deschaux, Besancon, Lons Le Saunier, Lyon, La Saline d’Arc et Senans, Frasne, Arbois, Vesoul, Héricourt.
Marchés de Noël : Lons le Saunier et Besançon.
Radios : émissions – interviews sur RCF Jura et RCF Besançon.
Merci aux initiateurs de ces diverses manifestations, et aux nombreuses personnes qui sont venues y affirmer leur solidarité avec Haïti par leur présence, leurs achats et souvent leurs dons ! …
IMPRESSIONS DE VOYAGE de
Evelyne Bulle, professeur au lycée Toussaint Louverture de Pontarlier et de son mari Daniel, à l’automne 2010
Le projet d’aller en Haïti a débuté en 2003, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Toussaint Louverture. L’implication de notre lycée, dans la commémoration, nous a permis d’entrer en relation avec l’association « Les Amis d’Haïti ». Grâce à eux, nous avons pu tisser des liens avec Haïti. Depuis 2 ans1/2, avec mes collègues de la section Carrières Sanitaires et Sociales, nous parrainons une petite fille de 10 ans, qui s’appelle Marie-Style et qui est scolarisée à l’école Alexandre Dumas de Port au Prince. Petit à petit le projet se finalise. Mon mari m’accompagne dans mon voyage.
Nous sommes arrivés de nuit. Michel et Roland nous attendaient à l’aéroport. Malgré la fatigue du voyage, nous avons tout de suite été immergés dans la réalité de la vie haïtienne ; la foule qui grouille, des quartiers entiers démolis, des routes très endommagées, et des embouteillages permanents.
Le lendemain matin, nous sommes partis de bonne heure pour un périple dans la région de Port au Prince. Le long du voyage, nous avons pu voir l’ampleur des dégâts du séisme du 12 janvier 2010 ; 300 000 morts ; 1.5 millions de sans abris. La ville reste encombrée de gravas, des quartiers entiers sont dévastés et, de temps en temps, une maison qui tient on ne sait comment. Des villages de tentes à perte de vue, et une foule qui erre dans les rues. La reconstruction ne semble pas avoir commencé, juste quelques bâtiments ont été démolis. Pourtant la vie a repris. Bien sûr, les haïtiens n’ont pas le choix, il leur faut travailler pour pouvoir manger chaque jour. Beaucoup de petits boulots se font dans la rue, à même le sol.
Les gens que nous rencontrons sont souriants et très disponibles. Nous avons été très émus par les enfants qui venaient au devant de nous pour nous serrer la main, nous embrasser ou tout simplement nous sourire. Malgré la joie de tous ces gens, personne n’a oublié le tremblement de terre et les blessures de l’âme sont profondes.
La campagne présidentielle (à grand frais) est omniprésente et contraste avec la pauvreté des haïtiens. D’ailleurs les personnes que nous questionnons à ce sujet, sont désabusées et ne croient plus en la politique du pays « cela ne pourrait être pire que maintenant » nous disent-ils. Ils sont conscients de la corruption qui règne au sein du gouvernement.
Nous avons visité des écoles, où des enfants sont parrainés par l’intermédiaire de l’association. Des bâtiments légers ont remplacé les structures détruites par le tremblement de terre. Un réel travail se fait dans ses établissements, on entend les enfants répéter le cours sur la prévention du choléra. Il règne une grande discipline et beaucoup de respect. Nous avons distribué du matériel paramédical et des peluches au centre de nutrition. Ce centre se situe à Cité soleil et est tenu par les filles de la charité de St Vincent de Paul. Sœur Dulcina nous accueille et nous fait visiter le centre, visite qui nous a particulièrement bouleversés. Les enfants en danger, sont repérés dans le bidonville, puis ils sont accueillis dans le centre avec leur maman. Là, ils sont pris en charge par une équipe de médecins, nutritionnistes et d’infirmières. 150 enfants sont pris en charge. Pendant ce temps, les mamans suivent une formation qui leur permettra de s’occuper de leurs enfants. 500 consultations sont aussi assurées chaque jour. Un centre d’artisanat est annexé ; là, les mamans réalisent des cartes de vœux avec des feuilles de bananier, des poupées, mais aussi des nappes, des serviettes brodées. Michel et Roland ont acheté divers produits qu’ils vendront lors de leurs expositions.
La visite de l’école de Sœur Jeanne, à St Michel des Nippes, nous a aussi impressionnés. Le dynamisme de Sœur Jeanne est formidable. Nous avons distribué quelques livres et jouets. Sœur Jeanne, a le projet de mettre en place une bibliothèque. Le local est disponible, il manque le mobilier et les livres. Je m’engage à voir ce qui pourrait être fait pour que ce projet soit opérationnel.
La rencontre avec Marie-Style à l’école Alexandre Dumas, reste un moment inoubliable. J’avais tellement attendu ce moment, que je ne savais plus quoi dire, comment exprimer ma joie et comment expliquer que je représentais une équipe et des élèves. Nous avons distribué plus de 70 trousses garnies de crayons, stylos, gommes… trousses réalisées par les élèves du lycée.
J’ai aussi rencontré l’équipe du Lycée Toussaint Louverture de Port au Prince.
Elle était en préparation de la rentrée, pour le 4 novembre. Depuis le tremblement de terre, les lycéens n’avaient pas repris les cours. J’espérais pouvoir mettre en place un échange, par l’intermédiaire d’un journal trimestriel, mais les moyens de communication restent précaires voir inexistants. Le directeur attend beaucoup, et pour nous cela reste difficile. J’ai tout de même pu discuter avec certains professeurs, et l’échange était positif.
Le bilan général du voyage, nous laisse perplexe. Où est l’argent promis? Que font les ONG ? L’aide internationale était considérable, mais l’absence de politique d’urbanisation, le manque de coordination, l’absence d’un leader, freinent la reconstruction. Quelques projets ont été mis en place, des maisonnettes en bois ou en dur ont été construites. Mais à l’échelle du travail qui reste à faire ces projets paraissent dérisoires. Bien sûr les ONG ont pallié aux besoins d’urgence, soins médicaux, distribution de l’eau et mise à disposition de latrines et de douches. Mais les projets durables sont rares. Et, de plus, les pluies tropicales, les cyclones et le choléra n’arrangent pas les choses. Heureusement de nombreuses associations comme les « Amis d’Haïti »œuvrent sur place et font beaucoup de choses concrètes, visibles.
La reconstruction d’Haïti passera par les Haïtiens eux-mêmes, il y a un réel potentiel culturel, artistique et surtout la volonté d’avancer reste entière. Ils croient encore en l’avenir. Les gens travaillent, mais, avec le peu d’outils qu’ils ont, le rendement est faible. Bien sûr, comme partout, ils y a des personnes qui attendent de recevoir. J’ai tout de même l’espoir que ce pays se relève un jour, je l’espère très fort.
Ce voyage était pour nous, plus une découverte du pays, une découverte de la situation actuelle, mais déjà nous pensons retourner et cette fois ci, avec des projets plus concrets.
COMPTE-RENDU DU VOYAGE du Président Roland GIROD, du 10 au 27 Octobre 2010
Arrivée de nuit à l'aéroport, c'est un véritable choc en traversant la capitale à la seule lumière des phares de la voiture, de voir tous ces bâtiments détruits, et pour partie déblayés au centre-ville. Les jours suivants, je découvrirai des quartiers entiers encore sous les décombres, une impression de bombardement, le plus impressionnant est de voir ces milliers de tentes qui abritent plus d'un million de personnes dans des conditions dégradantes et malsaines. Violentes pluies nocturnes accentuant encore cette désolation avec les rues du bas de la ville remplies d'eau et de boue chaque matin. Dix mois après le séisme on peut constater l'incapacité du gouvernement à faire face au séisme qui a frappé le pays. Quoi qu'il en soit, le peuple ne baisse pas les bras, sa débrouillardise est fascinante en même temps qu'elle est tragique, car elle manifeste la conscience profonde des gens de ne pouvoir compter que sur eux même et non sur l'état. Ils peuvent aussi compter sur les nombreuses associations humanitaires qui font un travail remarquable malgré le manque de coordination et de directives.
Avec Michel, nous avons pu nous rendre dans les différentes structures que l'association soutient et apporter des aides financières grâce aux dons que les généreux donateurs nous ont adressés après le séisme.
École St Roch
Le bâtiment a subi d'importants dégâts. Le devis de remise en état s'élevant à 70.000 Euros, le choix fait par le père Cabioch a été de construire 4 bâtiments plus légers et moins coûteux, dont deux sont opérationnels depuis début janvier. Notre association a participé pour 750 dollars US, mais a surtout apporté une aide importante de 5.000 $ pour la cantine. Nous avions déjà remis 19.000 dollars en mars pour la démolition et la construction de bâtiments provisoires. A signaler une augmentation du nombre d'élèves des deux écoles: Mahodou et St Roch où l'effectif passe à 600 élèves : le coût modique demandé pour la cantine n'est certainement pas étranger à cela.
Centre de nutrition et école Cité soleil
1.300 dollars ont été remis en mars, et 1.000 $ en octobre pour aider le centre de nutrition et payer le loyer de plusieurs mamans et leur permettre d'ouvrir un petit commerce, ainsi que le parrainage de plusieurs enfants à l'école.
Centre St Joseph des Gonaives
3.000 dollars ont été remis en mars et 6.500 $ en octobre pour aider la cantine et aider à la construction de nouveaux bâtiments suite aux inondations de 2008.
Centre FOMAPI St Michel
500 dollars ont été remis en mars pour l'accueil de 52 enfants déplacés de la capitale ; en octobre ce sont 2.200 $ qui sont remis pour parrainages, aide à la cantine et achat d'un ordinateur.
Orphelinat Notre Dame de la Nativité
3.000 dollars étaient remis en mars pour aider à la nourriture des enfants qui ont survécu au séisme.
Marchand Dessaline
2.000 dollars remis à l'école Ste Claire en mars pour aider 117 enfants déplacés de la capitale.
Croix-des-Bouquets
Avec Joël Sénat, nous soutenons le projet d'électrification d'une zone concernant 600 habitants (association locale de CAGNIERES). Notre participation est de 3.200 $ ; Joël ayant fait des actions, apporte le même montant. Ce projet est soutenu par la mairie qui règlera le transformateur. Nous avons également fait l'achat d'un four solaire et 1 poêle fermé à l'organisme Inti-Sud Soleil et permis à Joël de faire un stage de formation à l'utilisation et la construction de fours pour un coût de 645 €; ce qui lui a permis d’organiser la construction de 4 fours solaires sur place, lors de son dernier séjour de décembre en Haïti.
Le 27 décembre une inauguration des fours était organisée en présence des habitants de la zone.
16 500 dollars ont aussi été remis à des familles pour une aide d'urgence et la reconstruction de leur maison.
Au total, ce sont 30 000 dollars US qui ont permis d'assurer des salaires d'enseignants, des cantines et des parrainages.
Pour mémoire, 1 euro = 1.3 dollar US
Nous avons aussi procédé lors de nos voyages à de nombreux achats d'oeuvres d'art et d'artisanat afin de se réapprovisionner pour les expositions : au total plus de 47.000 € d’achats en 2010.
Vous trouverez tous les détails du bilan financier de la trésorière Yvonne Buzzoni, présenté à notre assemblée générale du 29 janvier 2011 à Champagnole, sur notre nouveau site internet.
« Je reviens d’un séjour de huit semaines en Haïti du 21 septembre au 18 novembre 2010…
Franchement je suis vraiment écoeuré et je ne sais que dire sur tout ce que j’ai vu…
Ou plutôt je vous recommande l’article de Christophe Wargny dans le monde diplomatique de janvier 2011. Il décrit beaucoup mieux que je ne saurais le faire la situation du pays en ce début d’année … Il parle de la mauvaise volonté des Etats à tenir les promesses d’aide à la reconstruction après le séisme. Je ne peux cependant m’empêcher de parler de l’engagement de la France pour la construction du tronçon de route Hinche/St Raphaël (45 km pour un montant de 38,5 millions d’euros) engagement pris il y a quatre ans. La coopération Française annonce la fin des travaux chaque année depuis 2009, ensuite 2010, et l’an passé pour 2011 … J’ai emprunté cette portion de route en Novembre dernier, croyant trouver le chantier ouvert. De travaux : aucuns ; et rien qui laisse à penser que ce chantier soit entrepris prochainement ! Alors pour ce qui est des promesses suite au séisme… » Michel Buzzoni
NOS JOIES … NOS PEINES
Nos joies
Antoine arrivé d'Haiti le 22/12/10 dans la famille Foliot à Dole
Enzo arrivé d'Haiti le 24/12/10 chez Sandrine Voinet à Damparis
Leonor petite fille de Mireille Nicolas
Aline petite fille de Brigitte Roy
Nous adressons beaucoup de bonheur aux heureux parents et aux enfants
Nos peines
Marie Bourny au Pasquier, maman d'Yvonne
Michèle Jeambrun à Dole
Claire SHUM-KUEN maman d'Eva, et Huguette JULIE sa soeur à La Réunion
Nous assurons les familles de toute notre sympathie
Quelques livres sur Haïti après le séisme
* TOUT BOUGE AUTOUR DE MOI de Dany Laferrière éditions Grasset
* HAITI KENBE LA ! de Rodney St Eloi éditions Michel Lafond
* SAISONS SAUVAGES de Ketty Mars éditions Sauvage
* Un livre de Mireille Nicolas membre de notre association:'' DANSER AVEC LA VIE'' sur la vie et les actions de Frère Armand Franklin qui réalise en Haïti des programmes de développement viables, fondés sur des ressources économiques et humaines locales.
Éditions Nestor, et disponible à l'association
PROCHAINES EXPOS
LES ROUSSES du 26 février au 4 mars : Expo salle G.LOYE / PONTARLIER le 7 mai : Festival « sans chaînes »
ARC ET SENANS du 18 juillet au 22 août : Expo à la Saline Royale. Deux artistes haïtiens sont invités en résidence durant l'exposition : Un boss métal - Fontenel Aristide - et un peintre sur divers supports - Deavens Joseph.
LONS LE SAUNIER le 3 décembre : Marché de Noël au Puits salé
BREF COMPTE-RENDU DE L’AG DU 29 JANVIER 2011 à CHAMPAGNOLE
L’Assemblée Générale des Amis d’Haïti s’est tenue le samedi 29 janvier après-midi à Champagnole.
Une quarantaine de membres et sympathisants y ont assisté.
25 pouvoirs avaient aussi été retournés par des membres de l’association ne pouvant se rendre disponibles ce jour-là.
Nous avons également eu le plaisir d’accueillir à cette réunion plusieurs élus de communes qui nous ont fait des dons en 2010 suite au séisme : M. Clément PERNOT, Maire de Champagnole et Conseiller général, M. Michel BOURGEOIS Maire d’Entre deux Monts, Mme Magali THEVENIN, et M. Jacques BAUDOT, adjoints au Maire d’Andelot en Montagne, et M. Jean-Marie PRIN, adloint au Maire de Chapois.
Cette assemblée générale a permis de dresser le bilan des très nombreuses animations réalisées en 2010, de relater les récents voyages en Haïti (avec projections de photos, souvent très émouvantes …), et de détailler (avec présentation des comptes complets) l’utilisation des dons reçus après le séisme.
Une démonstration d’un cuiseur à bois très économe (foyer fermé) et d’un four solaire a pu être faite, sous un beau soleil d’hiver, en présence de M. Roger GROS de Pannessières, représentant de l’association Bolivia Inti- Sud Soleil qui travaille à la diffusion de ces techniques de cuisson en Afrique et Amérique du sud. Joël Sénat a commencé à diffuser ces savoirs-faire à son village de Croix des Bouquets lors de son récent séjour en Haïti (voir article intérieur au bulletin). Merci à la famille MAITRE du Deschaux qui a préparé et offert des crêpes cuites sur le réchaud en démonstration à l’issue de l’assemblée générale (une cinquantaine de crêpes cuites avec 3 bûchettes de bois ! …).
Un Souhait pour Haïti (Joël Sénat)
Une chance pour Haïti
Une chance pour Haïti
Que le soleil brille
Pour apporter le bonheur
Je me demande pourquoi
Tant de soucis
Tant de malheur
Tant de tristesse.
Si vraiment un Dieu existe
Il dira un mot peut-être
Pour un changement sans souffrance
Pour tout un peuple dans l'agonie.
Que Dieu dise un mot (X3)
Si c'est Dieu QUI veut ça
Il faut l'empêcher
Et lui demander pourquoi.
Si c'est l'homme qui veut ça,
Il faut l'empêcher
Et lui demander pourquoi.
Si ce n'est personne qui veut ça,
Il faut ressaisir le temps.
S'ils n'ont pas d'idée,
Il faut faire une action de grâce
Pour changer les choses
Que Dieu dise un mot (X3)
Pour que Dieu dise un mot.
Il faut que chaque haïtien- de souche ou pas
Plante un arbre- qui porte son nom -en Haïti
Avoir une bonne volonté- pour mettre la propreté
Dans le pays- Où j'ai grandi.
Pour changer l'aspect -de chacun de nous.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Pour prendre en main l'instruction et l'éducation
De nos enfants pour l'avenir.
Pour avoir le courage de travailler,
Et prendre le destin en main.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Déjà Dieu lui-même nous dit,
Aide-toi le ciel t'aidera.
Donc, Dieu n'y est pour rien.
Il faut se poser la question.
Comment je vais faire demain.
Pour manger, pour boire et m'habiller.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Pour la vie quotidienne de tout un peuple.
Je me demande comment vivre dignement.
Il ne faut pas se mettre toujours à genoux.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
Mal présenté, mal éduqué mal instruit,
Sans espoir, sans avenir incompétent,
Incomplet- QUI veut dire- sans respect.
Fais toi un homme mon ami (X2)
Pour que Dieu dise un mot.
IMPORTANT …… MISE A JOUR DE NOS FICHIERS D’ADHERENTS ET SYMPATHISANTS !
Chers amis d’Haïti,
Nous avons le plaisir de vous adresser notre dernier bulletin de l’association, qui témoigne des actions menées en France en solidarité avec les peuples Haïtien, des dons reçus, et de leur utilisation en Haïti.
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Ou vous êtes membre adhérent des Amis d’Haïti …
Ou encore vous parrainez un enfant par l'intermédiaire des Amis d’Haïti …
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