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Le mensuel du Collectif Haïti de France N°108, Juin 2012
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Le mensuel du Collectif Haïti de France N°108, Juin 2012
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SOMMAIRE
L’ARTICLE DU MOIS
Noyaux d'espoir
VU DANS LA PRESSE
Le 12 janvier 2010 est loin… / Un atlas des Amériques
L’ACTUALITE DU CHF
Paris et Marseille : des rencontres inter-associatives / Mission du CHF en Haïti et en Guadeloupe
EDITORIAL
«A chaque fois que je mange une mangue, je laisse un noyau qui est perdu. Si je replante le noyau, au bout de 6 ans il y a un manguier »
A la question posée : « D’où vous vient l’idée qu’il ne faut jamais jeter les noyaux de mangues ? », Kens Cazeau donne une réponse qui n’est pas sans rappeler l’anecdote de l’œuf de Christophe Colomb(1). Simple, mais il fallait y penser ! Certes, tout n’est pas simple en Haïti, il s’en faut de beaucoup. Mais ce jeune Haïtien de 22 ans a su nous faire partager son enthousiasme et son espoir.
Nous l’avons rencontré à l’occasion de son séjour en France organisé par le CCFD - Terre Solidaire (Comité contre la Faim et pour le Développement) et l’organisation Justice et Paix. Il se rendait en Alsace-Lorraine pour visiter des prisons, des centres sociaux. Très heureux de son voyage, il nous dit en avoir retenu une chose essentielle : « Le développement d’Haïti doit se faire d’abord par les Haïtien(nes) et pour les Haïtien(nes) en passant par moi, jeune Haïtien, mes amis, et les autres, et ensuite grâce aux étrangers qui doivent continuer à nous aider ».
Nous avons souhaité montrer ici, à travers cette expérience individuelle, comment une interaction réussie peut aider la jeunesse haïtienne à puiser en elle-même les ressources nécessaires pour lutter contre le malheur.
(1) L’anecdote (ou la légende) est la suivante : lors d’un repas en présence de Christophe Colomb, un convive aurait voulu minimiser l’importance de la découverte de l’Amérique en disant : « Il suffisait d’y penser ». Pour toute réponse, le navigateur demanda à ses convives de faire tenir debout un œuf dur. Personne ne réussit sauf lui. Il écrasa légèrement la coquille de l’œuf en disant : « Il suffisait d’y penser »
ARTICLE DU MOIS
Noyaux d'espoir Dynamique et sportif - il pratique régulièrement le karaté -, Kens Cazeau a trouvé sa vocation en classe de seconde lorsqu’une maladie l’a obligé à redoubler et lui a laissé le temps d’organiser des séances d’animation. Le 12 janvier 2010, jour du séisme, il était en rhétorique (équivalent de la terminale). Dans un monde bouleversé où les enfants ne pouvaient aller en classe, les écoles n’ayant été recouvertes qu’en mars et avril, il a décidé de se porter au secours des autres et de coopérer avec Justice et Paix. Il s’est consacré à cette tâche difficile avec beaucoup d’énergie mais il a aussi su faire preuve d’initiative personnelle et d’imagination.
Partenariat entre Justice et Paix et le CCFD-Terre Solidaire
Justice et Paix est une organisation catholique internationale qui, en Haïti, s’occupe des droits humains, des violences, des conflits de propriété (entre paysans) et, bien entendu, depuis janvier 2010, des conséquences de la catastrophe. Présente dans tout le pays, elle fait appel à des volontaires. Justice et Paix est en partenariat avec le CCFD - Terre Solidaire qui finance la formation de ses bénévoles. Chaque année avant Pâques, le CCFD- Terre Solidaire invite des responsables venus de tous les continents. Ils viennent ainsi en France dire qui ils sont et ce qu’ils font pour le développement de leur pays. Ils viennent aussi rencontrer ou découvrir des activités françaises qui les intéressent.
Kens Cazeau était, avec deux autres Haïtiens, l’un des quarante invités du CCFD – Terre Solidaire. Ce jeune homme s’est engagé dans une action de solidarité proposée par Justice et Paix. Justice et Paix anime 300 commissions paroissiales locales dans l’ensemble d’Haïti. C’est un réseau né en 1969, bien implanté et dynamique (cf. NIH n° 79, sept. 2009). Il est financé par le Secours Catholique et le CCFD - Terre Solidaire depuis 1988. Pour ce dernier, c’est un partenaire important, non seulement sur la question du droit et de la justice en Haïti, mais aussi pour son action de formation : former des citoyens pour qu’ils deviennent formateurs à leur tour. Pourquoi le choix de Kens pour la campagne de carême ? Parce que le CCFD – Terre Solidaire souhaitait mettre en avant cette année, non pas des « grands responsables » mais des gens formés sur le terrain et devenant à leur tour formateurs. Le dynamisme de Kens Cazeau et sa mise en pratique inventive de la solidarité valait le voyage !
Kens Cazeau : animateur de Justice et Paix?
Kens Cazeau est animateur de groupe, il travaille sur tout le département de l’Ouest. Le rythme de ses interventions est irrégulier mais il peut faire jusqu’à 7 à 10 formations par mois. « Je fais des formations sur la décentralisation, la construction de la paix, la détraumatisation, l’environnement, le secourisme. », précise-t-il avant de nous décrire chacune de ces tâches.
La formation sur la décentralisation s’adresse à des adultes, des notables, de jeunes étudiants. Elle consiste à attirer l’attention des citoyens sur l’importance de chacun d’entre eux, sur le rôle qu’ils doivent jouer pour créer des services dans leur commune, leur section communale afin de mieux participer au développement du pays. Elle permet aussi aux Haïtiens de mieux voter afin d’élire des dirigeants capables d’appeler l’Etat haïtien à décentraliser les services, comme par exemple pour les passeports, les extraits d’archives, les papiers d’identité, l’éducation, l’hôpital nous explique-t-il. Et à décentraliser le pouvoir afin que chacun puisse jouer son rôle dans le pays. Tout ceci en prenant en compte les conséquences du séisme du 12 janvier 2010.
Un autre type de formation s’intitule « bati lapè», construire la paix. « J’enseigne, par exemple dans les camps, les églises, certaines organisations, la gestion pacifique des conflits quotidiens par des méthodes de négociation, de médiation, d’efforts de bonne entente et de réconciliation. » Conscient de la difficulté de ces démarches, il a cette jolie phrase : « Je dis toujours que la paix est un rêve auquel nous devrions travailler chaque jour mais nous ne devons pas espérer vivre ce rêve dans la réalité, il est pour nos enfants dans l’avenir. »
Par ailleurs, il aide les jeunes ou les adultes, à surmonter le choc psychologique provoqué par le séisme et ses conséquences. Pendant ses vacances, il va aux Cayes dans le Sud, où Il travaille avec une école évangélique car bien que sous obédience catholique, Justice et Paix fait appel à tout le monde. La « rééducation » se fait au cours de séances qui durent une heure et sont ordonnées de la façon suivante : - 15 mn de mouvements de gymnastique positifs / 15 mn de formation aux premiers secours / 15 mn sur l’environnement / 15 mn de phrases positives. Ensuite, 15 mn sont consacrées à l’exposé de projets.
Un appui psychosomatique est également apporté aux personnes qui ont des problèmes mentaux et souhaitent être aidés. Ces soins sont assurés par les animateurs de Justice et Paix formés au préalable par deux médecins, un Américain et une Africaine. Cela commence par une séance d’explication auxquels les participants assistent en groupe. Puis chaque personne intéressée est « prise en mains » par deux formateurs, l’un qui procède à l’entretien et l’autre qui observe, de façon à pouvoir apporter ses remarques en vue d’une séance ultérieure. La durée des interventions est variable, le nombre de séances étant adapté à l’état de chacun.
Une formation aux premiers secours s’ajoute à ces actions, en période d’inondations.
Les fruits de la terre
Parallèlement à ces activités menées sous l’égide de Justice et Paix, Kens a créé, avec une vingtaine de ses anciens condisciples qui continuent à travailler avec lui bien qu’ils aient quitté le lycée, une organisation baptisée Promo VERTE (Victoire Expérience Réalisation Travail Exploit).
Au départ, le groupe disposait d’une pépinière et avait élaboré le programme suivant : « Dès qu’il y avait des fruits comme le citron, la mangue, l’avocat, nous mettions notre argent en commun pour acheter de petits sachets en plastique explique-t-il et nous allions voir les marchands de jus de mangue, de citron à Martissant, Léogane, etc. pour récupérer les graines et les noyaux. Nous allions préparer ces graines dans notre pépinière, puis nous allions dans les écoles primaires pour expliquer aux enfants l’importance de l’environnement et leur suggérer d’exploiter les graines afin de ne pas les gaspiller. Ensuite nous vendions une partie des plantules à prix très bas pour financer la poursuite de l’opération. Avec l’autre partie, nous faisions de petites campagnes de reboisement. »
Malheureusement, Kens et ses amis ont dû momentanément interrompre ce programme car ils n’ont plus de pépinière. Ils ne se sont pas laissés décourager pour autant. D’abord, ils recherchent activement un autre terrain et ils ont poursuivi leur travail de formation. Les enfants sont invités à ramasser les noyaux de mangues, dans la rue, sur les marchés (en périphérie de Port au Prince, à Martissant, Léogane, par exemple et aux Cayes). Les formateurs viennent dans les salles de classes (1ère à 6ème fondamentales) pour apprendre aux enfants comment préparer ces noyaux. Ils ont travaillé dans trois écoles primaires de Port au Prince pendant deux jours. Aux Cayes, ils ont travaillé dans une école. « Nous pouvons estimer le nombre d’enfants formés jusqu’à maintenant à 300 à 350 » précise-t-il.
Cependant, le ramassage des noyaux n’est qu’un point de départ. Il fallait optimiser cette action, responsabiliser les enfants, insister sur l’importance du respect de l’environnement. Une vérification est faite tous les deux mois pour voir si les enfants se sont conformés aux conseils donnés. Actuellement, faute de pépinière, les enfants ne reçoivent plus de plantules. Les noyaux qu’ils récupèrent sont divisés en deux séries : l’une est utilisée pour les séances de formation, l’autre leur est donnée pour qu’ils puissent pratiquer chez eux. « De plus, ajoute Kens, cette année, nous allons à St Roch, non pas pour les mangues mais pour parler du rapport des jeunes Haïtiens à l’environnement.
Kens Cazeau est fier de mener l’opération Promoverte, dont le bilan est très positif en même temps que son travail au sein de Justice et Paix. Ainsi, comme on le constate au travers des activités de ce jeune formateur, Justice et Paix, qui s’est fixé l’énorme tâche de répondre aux besoins insondables d’une population en détresse, agit aussi comme un révélateur de talents et de bonnes volontés. On peut penser que c’est dans ce type de coopération que réside l’avenir d’Haïti.
VU DANS LA PRESSE
Témoignage transmis au CHF : « Le 12 janvier 2010 est loin… » Par Françoise Ponticq, 14 juin 2012
Si la mémoire de l’évènement reste intacte et particulièrement endeuillée pour certains, la vie quotidienne, ses obligations, ses joies et ses peines ont repris le dessus depuis déjà quelques temps.
Si l’on regarde de loin… peu à peu, la ville de Port-au-Prince et les zones touchées par le séisme ont été déblayées; la « reconstruction » reste un mot qui englobe de tout, mais on se reloge ! L’aspect du bas de la ville est celui d’un champ de bataille, bien dégagé le plus souvent, vide la nuit, grouillant de petits commerces de survie la journée, et qui attend l’occupation de la prochaine armée! De nouveaux bidonvilles ou apparentés poussent aux portes extensibles de Port-au-Prince comme des champignons hallucinogènes qui n’apportent que des désillusions; l’heure de celles-ci commence à se faire vieille. Les promesses et les plans politiques faits par le gouvernement et la communauté internationale ne sont pas toujours effectifs et encore moins dans les temps; la cause réelle de tous ces contretemps et erreurs sont difficiles à cerner, mais on en voit les effets.
Ainsi, depuis près de deux ans et demi, des milliers de personnes n’ont toujours pas de logement et vivent encore sous des abris précaires, des milliers de personnes n’ont pas retrouvé un minimum de stabilité et d’appui auprès du gouvernement pour pouvoir faire face à la scolarité de leurs enfants, à la maladie et à l’emploi. Bien que beaucoup d’entre eux étaient déjà des « abonnés » à cette précarité de non-lendemain, on aurait pu croire que l’évènement du 12 janvier marquerait d’une prise de conscience les responsables de ce pays, désamorcerait leurs querelles de clans, de gagne-petit, de jalousies, et attiserait ce qui reste d’une volonté de reconstruire un pays dans lequel tout un chacun puisse réaliser ses rêves un tant soit peu et avoir accès au « Primum vivere », pour les alimenter au sens propre du terme. La réalité d’aujourd’hui ne le prouve pas. L’heure est le plus souvent à la supériorité de la matière sur l’esprit : l’argent obsède et en faire le plus possible, rapidement, sans scrupules devient la norme, du haut jusqu’en bas de la société. L’image que donne le nouveau gouvernement abonde dans ce sens, la superficialité devient aussi la norme. Il semble que la volonté de vraiment repartir sur un autre pied fasse défaut ou que le pied soit amputé….la gangrène n’atteindra pas alors le cœur ! Ceux qui sont exclus de ces rouages d’accès au matériel, soit par fatalité, soit par choix, soit par mauvais hasard de naissance, sont marginalisés ou ont d’autres ressources essentielles-existentielles pour surnager dans le chaos qu’est devenu Haïti, un endroit où la joie de vivre et le plus grand malheur du monde se sont donnés rendez-vous !
Le pays a tellement de facettes, d’insularités, qu’il est effectivement possible de trouver encore des raisons, non pas d’espérer béatement, mais de jongler avec la réalité pour se créer une vie « humaine » : amour, colère et folie (titre du livre de Marie Vieux-Chauvet, écrivain haïtienne née en 1916), et de vivre dans ce pays que beaucoup n’habitent plus.
Nous sommes en juin 2012, la chaleur est excessive, accablante, encore de nombreux lendemains à venir pour essayer, chacun à sa manière, de marcher dans une même direction pour renforcer le courage de ceux qui « veulent » un autre pays, de contribuer, même modestement, à ces petits riens qui font tout …ou presque … et pour lesquels tout le monde a une recette. Il suffit de chercher un peu de « bwa pen » pour allumer le feu !!
Revue « L’Histoire », n°376 : un Atlas des Amériques !
La Revue l'Histoire vient de faire paraître un ATLAS DES AMERIQUES. En une centaine de pages dont 80 cartes, ce numéro fait le tour des Amériques depuis 30 000 ans avant notre ère ! Il permet de relire l'histoire d'Haïti dans ce grand mouvement d'intenses circulations d'hommes, de marchandises et d'idées jusqu'à aujourd'hui.
En kiosque, 6 euros 90.
L’ACTUALITE DU COLLECTIF HAITI DE FRANCE Rencontre inter-associatives autour de Marseille et à Paris : parlons citoyenneté !
Samedi 16 juin a été marqué par le sceau de l’inter-associatif autour d’Haïti. A Paris comme à Marseille, des associations ont souhaité se réunir : les premières pour mettre au cœur de leurs projets de solidarité éducatifs la notion de citoyenneté, les autres pour créer un collectif « Provence -Méditerranée » afin de mutualiser leurs expériences de solidarité au niveau régional.
Le CHF était présent à ces deux initiatives. A Paris, une cinquantaine de participants, représentant une trentaine d’associations ont travaillé toute la journée pour répondre à la question suivante : « Comment les acteurs associatifs dans le domaine de l’éducation peuvent-ils participer à la construction d’une citoyenneté responsable en Haïti? ». Les associations co-organisatrices (CHF – PAFHA – Haïti Futur – Solidarité Laïque et le GRANH) ont souhaité en effet partir du postulat selon lequel tout projet de développement lié à l’éducation en Haïti n’avait de sens ni d’intérêt que si des questions cruciales étaient prises en compte, telles que « A quoi sert l’école ? Quel est le sens, in fine, des projets ? ». Les participants se sont mis d’accord pour publier un guide recueillant l’ensemble de leurs idées afin d’améliorer les pratiques de solidarité.
A Marseille, ce sont huit associations qui se sont réunies et qui ont décidé de dépasser les difficultés rencontrées dans le passé pour constituer un comité chargé de travailler sur les objectifs et le fonctionnement d’un collectif régional composé d’associations travaillant avec Haïti. La présence du président du CHF, Paul Vermande, et de Mathilde Ory, volontaire en service civique, a notamment permis de présenter ce que font les autres collectifs régionaux existants (en Rhône-Alpes, en Midi-Pyrénées, à Nantes et à Rennes), et d’exposer les plus-values pour les associations qui en font partie.
Mission du CHF en Haïti et Guadeloupe
Cindy Drogue, salariée du CHF a effectué une mission en Haïti et en Guadeloupe du 27 mai au 14 juin dernier.
En Guadeloupe, a été effectué un travail auprès de la communauté haïtienne de ce territoire ultra-marin et envisagé la mise en place d'actions de formation en droit des étrangers dans l'année qui vient.
En Haïti, elle avait pour objectif de renforcer les partenariats et les projets existants : les partenariats avec le Groupe Médialternatif et le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) ; les 20 ans du CHF qui seront célébrés en novembre prochain à Paris ; récolter des informations pour votre mensuel 'Nouvelles Images d'Haïti'. Enfin, elle a travaillé sur la démarche de plaidoyer autour des enjeux de souveraineté alimentaire et de migration en rencontrant les autorités compétentes et les mouvements de base, comme le MPP (Mouvement des Paysans de Papaye ci-dessus) lors de la mobilisation pour la journée mondiale de l’environnement.
Enfin, sachez qu’Anne Bertin, qui a été volontaire un an l'an dernier au GARR, repart ce début juillet pour une nouvelle année afin de renforcer le travail partenarial avec le GARR autour de la compétence du droits des migrants haïtiens en France et notamment donc, en Guadeloupe et Guyane.
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